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Comment se faire prescrire une cure thermale si son médecin ne connait pas le thermalisme ?

Certains médecins n’ont pas la culture du thermalisme et hésitent à prescrire une cure thermale à leurs patients. Pourquoi ? Comment le convaincre ? 

Médecin : pourquoi il ne désire pas me prescrire une cure ?

Un Médecin qu’il soit généraliste ou spécialiste suit un long cursus d’études et formation diplomantes afin de pouvoir exercer. A contrario, la spécialité du thermalisme n’ayant que quelques semaines au niveau Universitaire, cela peut expliquer cette connaissance moins approfondie de la médecine thermale.

D’autre part, cette formation universitaire est relativement courte. Elle est peut être complétée par des formations de certains Centres thermaux comme la Léchère supervisées par le CNETh (Conseil National des Etablissements thermaux) créé en 2002, ou à Lamalou-les-Bains.

De plus, cette méconnaissance est également due au fait que les Médecins n’exercent pas forcément auprès des Stations thermales, comme ceux qui sont également Médecins thermaux qui reçoivent les Curistes pour la première visite obligatoire avant de commencer toute cure, puis pour le suivi de ceux-ci en milieu de séjour et le bilan final (3 visites incluses).

D’autre part, la France fait appel à des Médecins étrangers afin de venir renforcer la présence des Médecins et notamment dans les “déserts médicaux”, ou dans les régions saturées où ils sont malheureusement en sous-effectif. De ce fait, ils ne sont pas forcément issus d’un pays ayant une culture thermale puisque les Centre thermaux n’y sont pas implantés.

Comment en parler à votre Médecin traitant ? 

De nombreuses Etudes scientifiques permettent à la Médecine dans ses publications du VIDAL et qui s’appuie sur l’Association scientifique appelée l’AFREHT, de reconnaitre les bienfaits curatifs et préventifs des cures thermales.

La recherche scientifique est de plus en plus active avec de nombreuses études au fil des années et des compte-rendus concernant la crénothérapie (ensemble des traitements qui utilisent les eaux thermales pour leurs vertus thérapeutiques).

Le Médecin traitant à ainsi à sa disposition par exemple, les publications suivantes :

  • L'Etude Maâhtermes qui ont mis en évidence la prise en charge positive de la prise de poids, obésité et l’efficacité des traitements, 
  • L'Etude Thermarthrose et les bienfaits des traitements de l’affection du l’arthrose du genou,
  • L'Etude Stop-Tag au sujet de l’efficacité du thermalisme dans les affections psychosomatiques et des troubles anxieux généralisés,
  • L’Etude Rotatherm traitement des soins prodigués de manière positive dans les tendinopathies et les troubles musculo-squelettiques majeurs, et enfin,
  • L'Etude Therme&Veines ou les bienfaits des cures thermales sur les affections de l’insuffisance veineuse.

De plus, les études scientifiques mettent en lumière le mécanisme d’action des produits thermoninéraux ou véritables médicaments thermaux. Et s’attachent également à démontrer la sécurité microbiologique, toxicologique des produits utilisés mais également des techniques thermales et respect de centre thermaux des protocoles d’exploitations sécurisés.

Il est à noter que depuis la création de l’AFRET’h, 41 études ont été menées et financés à hauteur de 13 Millions d’euros dont celles citées précédemment.

D’autre part depuis 2013, le Groupe thermal La Chaîne du Soleil a mis à la disposition de l’ensemble de ses Curistes un outil qui leurs permet une auto-évaluation l’efficacité de la cure qu’ils viennent d’effectuer. Il constitue un véritable observatoire de chaque orientation avec résultats, axes de recherches et sources de nouvelles techniques thermales lors des évolutions.

Au niveau du Curiste : 

  • Expliquer que les douleurs ressenties sont régulières voire permanentes, donc très fatigantes sur l’année entière, que cela est difficile à vivre et influe sur les projets personnels,
  • que la prise d’anti-inflammatoires et/ou anti-douleurs ou médicaments mettent à mal votre système digestif et biliaire et que vous souhaitez essayer une médecine douce afin d‘y remédier, au moins plusieurs mois dans l’année,
  • proposer à son Médecin traitant de lui faire part du bilan de son séjour thermal, chant qu’il sera établi par le Médecin thermal à la fin de celui-ci et d’ainsi en évaluer les bienfaits avec lui.

Heureusement, les Etablissements thermaux par une meilleure communication lors des Salons Seniors et sur le Web présentent leurs atouts soient : vertus de leurs sources d’eau et techniques thermales et du fruit de leurs recherches. 

D’autre part, les nouveaux Curistes plus jeunes et souvent encore en activité sont de très bons relais et communicants post-cures, très attachés à un cadre empreint de nature et de calme mais également des dernières techniques thermales et au mieux-être.

Les curistes apprécient également les soins complémentaires comme cours de remise en forme, spa, hammams, soins corporels et de beauté. En fait, se mettre un temps, dans une bulle de bien-être et uniquement dédié à soi. 

Le Médecin appréciera que son patient allie soins et parenthèse anti-stress, favorisant le sommeil, la détente. Moins de prescriptions de médicaments anti-anxiolytiques et pour la qualité du sommeil de son patient seront alors données à son patient : c’est du gagnant-gagnant ! 


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