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Syndrome métabolique : une association de plusieurs signes pouvant cacher des maladies graves
Le syndrome métabolique (SM) n’est pas une maladie en soi mais il désigne plutôt l’association de plusieurs signes avant coureurs qui pourraient dégénérer vers le syndrome métabolique.
La définition du syndrome métabolique varie selon les pays ou les organismes de santé, mais le consensus est qu’il s’agit d’une série de problèmes de santé ayant en commun un mauvais métabolisme corporel. Pour parler de syndrome métabolique, il faut au moins trois ou plus des signes suivants :
- taux élevé de triglycérides,
- faible taux de bon cholestérol,
- taux supérieur à la normale de la glycémie veineuse à jeun ou la présence d’un diabète précédemment diagnostiqué,
- embonpoint abdominal (le gras se concentre autour de la taille, qu’il soit supérieur à 88 cm pour les femmes et 102 cm pour les hommes).
Ces signes accroissent le risque de diabète 2, de maladies cardiaques et d’accident vasculaire cérébral (AVC).
Le syndrome métabolique décrit un état qui est considéré comme préfigurant plusieurs maladies graves car les personnes atteintes multiplient par trois le risque de subir une crise cardiaque ou un risque cérébral et par deux le risque d’en mourir par rapport aux personnes qui ne sont pas atteintes par le syndrome.
Chez presque tous les individus qui en sont atteints on remarque un début de résistance à l’insuline et à la leptine. L’effet conjugué du blocage, de ces deux hormones régulatrices, stimule la surconsommation alimentaire et à la sédentarité et se termine alors par de l’obésité. En effet, du fait que le taux de leptine (hormone des tissus adipeux) chez les obèses est très élevé, il ne provoque plus alors le blocage de l’appétit ni la stimulation de l’activité physique. Ce phénomène serait sans doute lié au taux élevé d’insuline qui bloquerait l’action de la leptine.
L’hérédité peut être aussi une des causes mais, la plupart des cas de ces maladies sont davantage liés au style de vie de la personne. La sédentarité ainsi qu’une alimentation riche en calories et pauvre en nutriments et surtout un excès de sucre raffiné, d’aliments à haut index glycémique y compris les sucres lents, mais également des aliments gras ou des portions alimentaires généreuses, pourraient mener au syndrome métabolique. Ils pourraient s’y ajouter : dépression, démences ou déclin cognitif mais aussi cancers car il semblerait que presque toutes les composantes du syndrome métabolique ont été individuellement plus ou moins liés au développement du cancer.
Le nombre de cas varie selon la région géographique, l’ethnie, la culture, le sexe, la classe sociale considérée, l’âge, le niveau de développement du pays mais il semble qu’actuellement le syndrome touche de plus en plus les pays pauvres tandis qu’au Mexique il s’est stabilisé car certains critères comme la triglycéridémie et l’hypertension ont diminué bien que l’obésité et l’hyperglycémie à jeun sont en forte croissance.
Le profil type serait donc un individu sédentaire ou devenu sédentaire, à faible taux de cholestérol HDL et un taux élevé de triglycérides, touché par l’embonpoint ou une obésité ainsi que de l’hypertension. Le syndrome métabolique est un sérieux signal d’alarme et il vaut mieux traiter les anomalies avant que la situation dégénère.
La station thermale d'Aulus les Bains est spécialisée dans le syndrome métabolique.
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