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Remboursement d'une cure thermale en 2023
Tout d’abord, redéfinissons ce qu’est une Cure thermale :
- Une cure thermale est un traitement médical conventionné Sécurité Sociale prescrit par un Médecin généraliste ou Spécialiste et pour un durée de 3 semaines consécutives dans un Établissement thermal conventionné.
- La Médecine thermale présente 3 composantes thérapeutiques : - La thermalité ou chaleur - Les techniques de soins – la richesse des eaux thermales. De plus, avec les 72 soins – éducation thérapeutique – rééducation physique – accompagnement physique et psychologique – repos et pause bénéfique pour soi : Les objectifs sont nombreux et efficaces depuis plusieurs décennies.
Quelle remise en cause ?
A l’automne 2022, une proposition d’amendement budgétaire pour 2023 a été présenté conditionnant le remboursement des Cures thermales à l’évaluation de leur efficacité.
En effet, les arguments ou doutes étayant cette proposition d’amendement étaient les suivants :
- une majorité relative de la Médecine française a du mal à valider les bienfaits d’une cure, pour eux la preuve scientifique n’est pas avérée,
- les dépenses de la Sécurité Sociale pourraient-être employées autrement,
- les cures thermales soulèvent les mêmes interrogations et le même scepticisme que l’homéopathie à l’époque,
- la méconnaissance du thermalisme par certains Médecins,
- une formation médicale spécifique lors des Études de Médecine qui est assez récente dans les Facultés. Auparavant, le Médecin devait suivre un cursus spécifique, et en plus de ses études de médecine.
Mais pour quelle réalité ?
Parlons clair : le thermalisme n’est pas une médecine approximative, mais pratiquée depuis des dizaines d’années, à base d’une eau thermale spécifique aux vertus remontant parfois à l’époque des Romains. Il ne s’agit en aucun cas d’une eau classique quelconque.
- 600 000 Curistes effectuent un séjour thermal par an. Si les cures n’amélioraient pas l’état du patient ou curiste, cela se saurait, et ni les Médecins n’établiraient de prescriptions pour une cure, ni les Curistes n’accepteraient de faire un effort budgétaire et de temps conséquent à allouer annuellement afin d’en suivre une. Le reste à charge pour une cure thermale est supérieur à 600 euros (prix du logement, frais de déplacement, ...),
- pour une dépense annuelle de la Sécurité Sociale de 266 millions d’euros, soit 0,15% seulement de l’enveloppe des dépenses en matière de soins par la Caisse d’assurance maladie,
- à contrario, les dépenses de médicaments, consultations médicales, séances de kinésithérapeutes, seraient accrues sans les cures thermales,
- le thermalisme s’occupe de pathologies chroniques nécessitant de soins quasiment constants et donc couteux, qui sont allégés après une cure, éloignant les récidives et même, prévenant les maux.
Le Thermalisme apporte de réelles solutions de soins, prise en charge, remise en forme, rééducation physique et psychologique, éducation diététique et nouvel hygiène de vie.
Laisser aux Curistes l’accessibilité aux soins thermaux, c’est également :
- une justice sociale : un grande majorité des Curistes sont des personnes à revenus modestes ou moyens, qui concèdent des efforts de budget conséquent pour se rendre et résider 3 semaines dans une ville d’eau,
- une justice sanitaire : la suppression de soins thermaux équivaudrait à une perte de chance thérapeutique pour les Curistes,
- une justice économique : les soins thermaux réduisent les frais des médicaments et séances de soins adaptés à la pathologie.
Mais c’est également d’autres opportunités de bienfaits pour les Curistes, à savoir :
- Recréer du lien social : notre Société à tendance à un certain égoïsme, où tout se consomme vite et trop souvent pour soi, accentuant l’isolement des personnes. Les Curistes trouvent là, une opportunité de se rencontrer, de venir entre amis, en famille qui va prendre ce temps-là, échanger, se soutenir moralement, et découvrir ensemble une nouvelle région et ses attraits.
- Casser avec la routine : mettre une pause sur notre rythme de vie souvent effrénée, et prendre le temps pour se soigner, d’être à l’écoute de son corps et de se soucier de prévention,
- Renouer avec un activité physique ou sportive : où la sédentarité et manque de temps nous a empêché de pratiquer,
- Agir sur le moral des Curistes : leur redonner le goût d’aller de l’avant, voir la vie sous un prisme positif,
- Rencontrer les Médecins thermaux, réels Spécialistes des maux des Curistes qu’ils traitent depuis des années, forts d’une expérience et de formations régulières tournées vers leur mieux-être,
- Traiter de nombreuses spécialités médicales : Rhumatologie, Phlébologie, Voies Respiratoires et ORL, Dermatologie, Gynécologie, Neurologie, Affections digestives et de surcharge pondérale, Affections Cardio-artérielles, Affections psychosomatiques,
- Prise en charge des plus jeunes : avec des cures traitant des troubles du développement de l’enfant, que cela soit aussi bien en dermatologie, énurésie nocturne ou diurne et affections des voies respiratoires.
Diverses Etudes scientifiques à l’appui et engagements des Instances du Thermalisme
Diverses Études scientifiques ont été menées concernant l’efficacité des cures thermales, dont celles-ci :
- Etude Maâhtermes qui ont mis en évidence la prise en charge positive de la prise de poids, obésité et l’efficacité des traitements,
- Etude Thermarthrose et les bienfaits des traitements de l’affection du l’arthrose du genou,
- Etude Stop-Tag au sujet de l’efficacité du thermalisme dans les affections psychosomatiques et des troubless anxieux généralisés,
- Etude Rotatherm ou traitement des soins prodigués lors de tendinopathies et les troubles musculo-squelettiques majeurs, et enfin,
- Etude Therme&Veines ou les bienfaits des cures thermales sur les affections de l’insuffisance veineuse.
D’autre part, il est à signaler que l’Assurance Maladie refuserait de prendre en charge les soins si la Haute Autorité de Santé (HAS) jugeait le SMR ou Service Médical Rendu suspect et infondé.
L’impact économique très positif du Thermalisme
Et enfin et de tous temps les Établissements thermaux ont été de réelles locomotives économiques d’une Cité et de sa Région. Comment auraient-ils pu survivre sans une légitimité médicale avérée ?
Selon l’Observatoire de l’Économie des Stations Thermales, représenté par la Fédération thermale, les Exploitants, les communes thermales, la DGE ou Direction des Grandes Entreprises ainsi que la Caisse des Dépôts et Consignation, le Produit Intérieur Brut thermal affiche près de 5 Milliards d’euros. Son succès n’est donc pas dû au hasard.
De ce fait, l’Économie de la Cité thermale se nourrit de ses Thermes, que cela soit pour les acteurs du tourisme, transports, commerçants, lieux de visites culturels et architecturales, infrastructures sportives, Hôtels, Résidences hôtelières, Locations de Particuliers et de tous les sites touristiques environnants.
Et enfin, le Thermalisme est en évolution perpétuelle. Avec l’enrichissement des Centres thermaux avec plus de services, prestations, thermoludisme et lieux de soins mais également, de remise en forme, d’activités sportives. Ils sont également fréquentés par les Sportifs de compétition en préparatif ou récupération physique. Le Thermalisme c’est aussi une belle diversité positive ! Bienvenue à vous !
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